Nicole Dineur – grand maître Ikebana –

Mon chemin vers l’Ikebana 

Réalisant que je ne savais ni dessiner, ni peindre, je me suis tournée vers un art qui m’a permis, en utilisant les éléments de la nature grâce à leurs graphismes, de pouvoir m’exprimer.

Par ailleurs, les fleurs avaient un pouvoir, rien qu’en les regardant ou en les ramassant, et surtout elles avaient un effet sur moi.

Ma motivation

Au cours d’une exposition florale à Bagatelle (jardin de la région parisienne), je suis restée en arrêt devant des compositions florales particulières: un choc incroyable ! J’étais en présence d’Ikebana, art floral japonais.

Je ne savais pas que cette découverte allait changer le cours de ma vie. Ces Ikebana, minimalistes et épurés, m’ont touchée au plus profond de moi, dans mon âme. J’étais là en présence d’une émotion qui allait me procurer un bien-être extraordinaire.

La recherche de ma formation

Après ce temps passé à la recherche de cours en Ikebana, je me suis inscrite auprès de ce qui fut mon grand maître Riji, madame Eliane Boulongne.

Son école, au début, était dans des locaux de la mairie du IV° arrondissement de Paris, puis, au bout de quelques années, ce fut à Vincennes, chez elle, de 1979 jusqu’à sa disparition en 2005.

Par ailleurs, tout au long de ces années, j’ai suivi et je suis encore, des séminaires, des rencontres internationales avec de grands maîtres japonais au niveau international (Luxembourg, Pays-Bas, Belgique, Suisse, Chypre…).

Mon mon grand souhait

Ayant beaucoup appris auprès de mon grand maître, j’ai eu  et j’ai toujours  envie de partager cet art et de le faire découvrir…Car au fil des années, cet art est devenu une véritable passion et c’est pour moi une école de vie.

Après le décès de mon grand maître, son mari ne voulant pas que son école  « La Voix Des Fleurs » ne disparaisse, nous a demandé à M.C.Durrmeyer et à moi-même de reprendre le flambeau.

Enseigner… Presqu’une mission

 Par ma formation d’infirmière, de puéricultrice, de cadre infirmier dans l’enseignement en école d’infirmières, j’ai été amenée :

  • à développer un regard humain tourné vers l’autre, tout d’abord sur les malades, puis les enfants malades, les élèves aussi,
  • à se pencher vers une plus grande écoute de l’autre,
  • à rechercher ce que les personnes avaient de meilleur en eux,
  • à encourager toutes celles et ceux qui avaient un certain potentiel,
  • à faire cheminer,
  • à donner le meilleur de moi-même.